



Avril 2025
La Nuit juste avant le feu,
60 pages , 10 euros
Editions Atlantiques Déchaînés
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La Nuit juste avant le feu, c’est la longue et unique phrase du monologue délirant d’un type à la peau noire-bleue qui en hèle un autre dans la rue d’une grande ville d’Europe.
À partir de la pièce de Bernard-Marie Koltès, La Nuit juste avant les forêts (Éditions de Minuit, 1977), Olivier Marboeuf crée un autre texte dans lequel l’écho des révoltes passées enfante les insurrections futures. La prochaine fois, l’émeute.
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Commandez le livre ici : https://atlantiquesdechaines.com/produit/la-nuit-juste-avant-le-feu
Lire les bonnes feuilles (intro et début) ci-dessous :
Juin 2023
« -Mais le monde est une mangrovité. » (FR / ENG)
Catalogue collectif
140 pages, 20 euros
Rotolux Press
https://www.rotoluxpress.com/catalogue/mais-le-monde-est-une-mangrovite



«–Mais le monde est une mangrovité.» est un objet hybride à la croisée du catalogue d’exposition, du conte, du recueil de poèmes, de l’essai critique et philosophique… Il a été conçu par Chris Cyrille et Sarah Matia Pasqualetti et fait suite à leur exposition éponyme qui présentait les œuvres de Minia Biabiany, Julia Gault, Kokou Ferdinand Makouvia, Kelly Sinnapah Mary et Ludovic Nino. S’il prend l’exposition comme point de départ, ce catalogue s’en émancipe pour la prolonger, pour cela l’invitation a été lancée à plusieurs auteur·ice·s: Estelle Coppolani, Nadia Yala Kisukidi, Olivier Marboeuf et Dénètem Touam Bona. Chacun·e prolonge à sa manière la réflexion sur la figure de mangrovité. Les commissaires, à travers différents textes, ainsi que Cindy Olohou et son glossaire, accompagneront les lecteur·ice·s dans cet enchaînement d’images et de récits
NOVEMBRE 2022
Les Matières de la Nuit (FR)
Olivier Marboeuf
Poésie, 101 pages, 12 euros
Editions du Commun, Rennes
https://www.editionsducommun.org/products/les-matieres-de-la-nuit



« Et ensuite quand le calme est revenu, plantez à la place une femme noire qui lève le poing, même un instant, comme pour faire semblant. Une femme noire fera le job, avec le poing levé, c’est mieux, c’est cool. » Écho ou fantôme de Suites décoloniales, ce recueil de poésie prolonge et complète les chemins parcourus par Olivier Marboeuf dans son essai, au moyen de ce que l’auteur appelle une « pratique théorique de la poésie ». Fragments de mauvaises rencontres, haïkus sur le beat accéléré d’un train, hommages à la banlieue chérie, Olivier Marboeuf se fait de nouveau conteur polyphonique, poreux au monde et dépositaire des histoires étendues et vues dans de multiples nuits.
SEPTEMBRE 2022
Suite Décoloniales : s’enfuir de la plantation (FR)
Olivier Marboeuf
essai, 232 pages, 16 euros
Editions du Commun, Rennes
https://www.editionsducommun.org/collections/all/products/suites-decoloniales

Alors que la fête de la fin du monde semble ne plus vouloir finir, qu’on sue déjà à grosses gouttes au bal des courtisan·es, une poussée de fièvre décoloniale s’empare des scènes de l’art et de la culture. La France est en péril. Par voie de presse, les conservateurs réagissent à la menace indigène, dans la dignité et la mesure qu’on leur connaît. Les plus courageuses des institutions publiques et des fondations du capitalisme finissant allument de leur côté de splendides contre-feux de fausses radicalités. On hurle au loup et on jette sur la scène des héros noirs délicatement choisis. Empire aime les diversions comme il aime les spectacles. Le vieux monde doit mourir, mais de la seule façon qu’il a choisie.
Entre fables, interpellations et récits spéculatifs, Conteur nous entraîne, nuit après nuit, au-delà de la mort, dans sa fuite de la plantation. Africain par détour, le personnage d’Olivier Marboeuf a l’œil grand ouvert et la langue bien pendue. Il a les Antilles banlieusardes et déparlantes. Il tisse, de la cale à la cave, des histoires de bouleversement et perce avec malice les écrans de fumée de la fiction coloniale. Son chant dessine des chemins fragiles vers des parcelles habitables.
À travers ce travail, qui se veut aussi pratique et vise à être utile aux luttes, l’auteur tente de se défaire des apparences et ainsi essayer de comprendre les ressorts d’une décolonisation de façade qui trouvent une prise particulière dans le contexte français. Pratiques de contrebande et d’errance, collections de gestes de refus et de ruse, grève d’une peau qui ne veut pas être le nouvel habit de l’économie néolibérale, « Suites décoloniales » est un manifeste pour des nouvelles scènes politiques de l’art.
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ÉTÉ 2021
texte : « Spectacle de mort depuis les bouches d’un décor vivant »
Un décor révolutionnaire imaginé pour le revue Décor n°1 (2021)
publiée par l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (Paris)


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ÉTÉ 2021
Bleu Pays / Blue Land
in Not Fully Human, Not Human At All
Berlin : Archive Books, Paris : Kadist Art Foundation ; Hamburg : Kunstverein in Hamburg, 2021, 463p. ill. en noir et en coul. 21 x 14cm, eng/ger
20,00 €. Sous la dir. de Bettina Steinbrügge, Emilie Villez. Textes de Raquel Lima, Yuderkys Espinosa Miñoso, Nataša Petrešin-Bachelez, Jelena Petrović, Zairong Xiang



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PRINTEMPS 2021
Chronic / Chimurenga
« Imagina-nation nwar »
texte : « Muscles et Perruques »
(brève histoire des éditions Amok)


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PRINTEMPS 2021
LIBERTÉ
art & politique (Canada)
« Pour un cinéma de l’hallucination »
Entretien Olivier Marboeuf & Louis Henderson
propos recueillis par Alexandre Fontaine Rousseau


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AUTUMN 2020
Commande photographique Flux, une société en mouvement
catalogue du CNap / Poursuite editions (France)
texte : « Inventaires des objets d’embarras » (FR/ENG)


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OCTOBER 2020
What Was Happening Here Was Never Normal Anyway
Versopolis eBook
Serie of drawings « For Crisis »


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2019 – 2020
NIAYE THIOKERS / LIEU COMMUN
Un laboratoire artistique initié par le studio Kakatar et l’Atelier Graphoui
Editions Vives Voix / Koalath ASBL
Texte :
« Un lieu qui bouge… »

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2018
THE STRUGGLE IS NOT OVER YET
AN ARCHIVE IN RELATION
édited by Filipa César and Tobias Hering
Text :
An ecology of darkness
performative transmission of a political archive
between secrets, shields and trickery

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SOWING SOMANDIKI COURA, A GENERATIVE ARCHIVE
SEMER SOMANDIKI COURA, UN ARCHIVE GÉNÉRATIVE
» Mais dans ce jeu qui est le nôtre ou chaque motif n’est qu’un paysage provisoire de ficelles, d’autres figures peuvent encore apparaître et peupler le récit. Ainsi, nous pourrions poursuivre en répétant le mantra qui à chaque nouveau cycle livre de nouvelles lectures. « Comme je ne veux pas mourir, je marche avec le temps » et ce serait le grand-père qui parle, le grand-père qui revient dans le corps de Bouba, le grand-père parti combattre pendant la première Guerre mondiale dans les tranchées de Verdun au sein de l’armée française, tirailleur dont Bouba est convaincu d’être la réincarnation. L’histoire fait ainsi un premier retour dans le corps lui-même, mais elle ne se répète pas. Bouba fera lui aussi le voyage vers la France, mais un autre voyage dans une autre France. Mais elle ne se répète pas surtout parce que, comme le signale Roland Barthes, le grand père est déjà du côté de la fiction, c’est-à-dire du motif que réinterprète Bouba. Comme son statut de travailleur / acteur / cinéaste, la réincarnation chez Bouba signifie une écologie du double différent, une chronologie du retour qui n’est pas un temps cyclique mais un temps en spirale où tout se rejoue différemment. Ce qui fait retour, revient en se déplaçant, marche avec le temps. »
« Comme je ne veux pas mourir, je marche avec le temps »
essai autour de la collaboration de Raphaël Grisey et Bouba Touré pour l’ouvrage collectif « Semer Somandiki Coura, une archive générative »
xxx pages / couleur / édité par Raphaël Grisey et Chiara Figone
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