Pour le 4ème numéro de la revue haïtienne des cultures créoles, DO KRE IS, consacré à la notion de Trace(s), j’ai imaginé un petit conte en court treize tableaux qui célèbre la survie de l’esprit brûlant et de la voix rageuse de l’esclave Solitude. Son souffle revient dans le vide laissé par la chute sur la tête des statues coloniales. « Je dis : l’histoire commence enfin dans l’absence souveraine de vos mauvaises pierres et dans l’ombre fraîche de vos soleils éteints.«
