Dans le cadre de leur résidence « Etat critique » aux Laboratoires d’Aubervilliers, j’ai été invité par le collectif Coyote à une conversation online autour d’une lecture croisée d’un texte de Michael Taussig « The Magic of the State » et d’un de mes textes récents (à paraître en 2021), « Vers un cinéma déparlant (Une hypothèse caraïbe).» Réflexion sur les limites des scènes de justice du cinéma documentaire notamment, ce cinéma déparlant examine toutes les ruses face à la capture du corps et de la parole des subalternes. Bavardages, délires et d’hallucinations, chutes des statues et scènes de transformation participent à une technologie du corps qui sature bruyamment la scène des aveux. Dans notre conversation avec Coyote, publiée sur la R22 Tout-Monde, nous partons collectivement sur les traces de ce cinéma qui fuit vers un « pays en dehors ».
