Comme j’ai livré le manuscrit de « Suites décoloniales » avec beaucoup de retard, mon recueil de poésie « La Matière de la Nuit » paraît en novembre chez le même éditeur courageux dans le sillage de ce premier retour de flammes. Le hasard n’est pas si malheureux puisque voilà deux livres qui s’attaquent dans deux formes assez différentes aux mêmes tourments et territoires fantômes. On passe alors de la théorie poétique – avec de la critique dedans qui pique les yeux des courtisan·es, désolé pour ça ! – à de la poésie théorique avec des restes d’îles et de nuits banlieusardes. Ça sent un peu l’essence et Essonne en, la Seine-Saint-Denis et le feu, ça parle des amitiés secrètes avec celles et ceux qui doivent ne pas se faire remarquer et retenir le bruit de leur souffle. Ça parle aussi de bouches, de sexes, de mains et de peau, de musique et de tunnel de sueur, de mélancolie et de sommeil sans oubli. Je me disais qu’un peu de poésie, ça pourrait arranger ma cote, soigner mon image. Pas sûr que ça le fasse, en vrai. Mais celles et ceux qui veillent les images nègres s’y reconnaîtront. C’est le plus important.
Merci à ma chère éditrice Juliette Rousseau pour son accompagnement et cette belle collection. Honneur à la famille, aux sorcières coléreuses et aux gourous fatigués. Et à toutes celles et ceux qui ont permis à certains de ces textes de faire entendre leurs douces explosions. Le livre est d’ores et déjà accessible en précommande sur le site des éditions du commun. J’annoncerai très bientôt les rencontres de novembre ! Achetez-le ici ou chez un libraire indépendant. C’est important. Force à vous.
https://www.editionsducommun.org/…/les-matieres-de-la-nuit
Les Matières de la Nuit (poésie)
120 pages / 12 euros.
Editions du Commun
Vous pouvez déjà goûter à des extraits du livre sous la forme de lectures mises en musique ici :
> Ceux qui veillent les images nègres (mix Polido)
> Ceux qui veillent les images nègres (Mix Mighty)
> Bleu Pays : Lecture Olivier Marboeuf et Eden Tinto Collins à Kadist (juin 2021)




