Transmission noire : Mille chemins d’humanité : vidéo + texte (Af-Flux Biennale – FR)

A l’invitation de l’artiste Eddy Firmin, j’ai eu l’occasion de participer, avec la complicité de Moridja Kitenge Banza et Cécilia Bracmort, au commissariat de la deuxième édition de la Biennale Transnationale Noire de Montréal (Af-Flux) dont la première exposition ouvre ce samedi 11 Novembre à la Galerie Art Mûr et qui se poursuivra à la Maison de la Culture Claude-Léveillée (à partir du 15 Novembre) puis au centre d’artistes Oboro (ouverture le 27 janvier 2024.)

Avec ce projet « Transmission noire : mille chemins d’humanité », j’ai pu continuer d’explorer les pratiques du langage, du partage et la problématique d’une archive noire. Et ainsi revenir par un chemin particulier à mon intérêt pour la médiation conteuse – qui est ici aussi une médiation dessinée.

Dans l’esprit du conte en épisode « La Forêt » qui servait de geste curatorial pour l’exposition « Où, quand, comment ? » de Studio 21bis à l’Espace Khiasma en 2011 (puisqu’il convient à présent de faire un peu d’archive), je me suis essayé à une médiation poétique et énigmatique, divaguée par un personnage bleu Outre-mer. Cette figure étrange et océanique accueille les visiteurs sur des écrans en tissant les mémoires silencieuses explorées par les artistes et les histoires emprisonnés dans les matières des lieux où ils exposent leurs œuvres. Signaux faibles et arts de la résistance, portraits monstrueux et désidentification, poétique du trouble et des matières parlantes, échos et répétitions composent le vocabulaire et les mille sortes de bleu de cette aventure d’images et de paroles.

Plus d’informations sur le programme de la Biennale Af-flux : https://www.affluxbiennale.org/

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